Alors que les médias évoquent la présence au Panama de deux sociétés
dirigées par le secrétaire communal de Mons, nous nous sommes penchés sur les
sociétés panaméennes détenues par de grands noms du capitalisme
belge.
Cette présence est impressionnante si l'on sait que la liste est
certainement fort incomplète et que le Panama n'est qu'un paradis fiscal parmi
la septantaine de territoires offshore recensés sur la planète. On peut en
déduire que, pour les grandes fortunes belges, le recours à la fraude
internationale est plus la règle que l'exception.