| Accueil · Chienne de Reynders · Carnets de Mahé (4) - Didier vire Carine : elle dénonçait sa fraude sociale Carnets de Mahé (4) - Didier vire Carine : elle dénonçait sa fraude sociale
J’en
ai encore lue une bonne dans La Dernière Heure... Quoi, ça vous étonne
une chienne qui lit le journal? Et un ministre des Finances qui dégarnit
les finances publiques, ça ne vous semble pas aussi un peu paranormal?
Je
disais donc que, rapportant la DH à mon maître et m’arrêtant en chemin pour
y jeter un oeil, je vois un article sur une dame qui travaillait comme hôtesse
d’accueil au bâtiment des contributions, ici à Liège. Son employeur (mon maître,
in fine) la faisait travailler sous contrat d’ouvrière depuis 1992,
comme si elle était nettoyeuse. Pour la payer moins, bien sûr…
Finalement,
son employeur (mon maître, in fine), qui l’avait licenciée pour avoir
exigé la simple application de la loi, a été condamné par le tribunal de
travail. Faux statut, sous-rémunération, licenciement abusif, préavis trop
court et harcèlement moral. Rien que ça.
On
peut aussi appeler cela de la fraude sociale. Venant d’un employeur (mon maître,
in fine) censé combattre la fraude, ça vaut son pesant de centimes
additionnels.
D’un
autre côté, faut comprendre mon bon maître. Sa réforme fiscale a offert une
réduction d’impôts de 200.000 € par an à quelqu’un comme Jean-Paul
Votron. Vous savez, l’administrateur délégué de Fortis qui justifiait son
salaire astronomique en comparant ses qualités de dirigeant d’entreprise aux
talents tennistiques de Justine Henin. Je suis certaine qu’il s’apprêtait
à lancer le slogan «Parce que je le vaux tron»… lorsqu’il a
été remercié suite à la descente aux enfers de Fortis.
Tout
ça pour dire que si mon maître veut pouvoir faire de gros cadeaux aux plus
riches, il faut bien qu’il rogne un peu sur les dépenses du ministère. Je
suis sûr que Carine, l’hôtesse d’accueil licenciée, comprendra...
Au
fait, porteur de serviette des grands patrons, c’est un statut ouvrier ou
employé?
Mahé
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